chapitre 5
Une réalité confuse et une vague de nausée bien trop familières frappèrent Vezon. Il devait vraiment trouvé un moyen de maîtriser son nouveau pouvoir, et cela pour la seule raison que ça commençait vraiment à le rendre malade. Il n'était pas sûr de savoir comment les individus tel Brutaka réussissaient à voyager entre les dimensions tout le temps sans perdre leur santé mentale... mais après tout, comme Vezon, peut être que Brutaka n'en avait plus tellement à perdre?
Quoiqu'il en soit, il y était. Ici. Ce qui, bien sûr, soulevait la question - où était "ici", cette fois ci? Le Kanohi Olmak qui s'était fusionné avec lui ouvrait des portes dimensionnelles, de la même façon que les Matoran ouvraient leur paquets cadeaux le jour de l'Attribution des Noms, et il était impossible de prédire ou l'une d'elle nous conduirait.
Il regarda à terre. Il y avait du sable sous ses pieds. En faite, il y avait du sable dans toutes les directions. Premièrement, il pensa qu'il était sur une plage, mais il n'y avait pas d'eau aux alentours. Il pouvait voir des arbres et des bâtiments au loin, et donc, commença à marcher dans cette direction.
Le désert, en fin de compte, n'était pas très grand. Il donnait sur une jungle luxuriante, rempli d'êtres qui faisait une de ces choses que Vezon faisait tout pour éviter: le travail difficile. Certains étaient très certainement des Le-Matoran... les autres, Vezon ne les reconnaissait pas, bien qu'ils ressemblaient à des villageois. Il détestait les villageois. Ils étaient si... travailleurs.
Un des villageois couru à grandes foulées vers lui, utilisant ses bras tels des jambes antérieures. Il regarda vers Vezon et lui demanda, souriant, "Êtes vous un ami de Mata Nui ?"
Vezon accomplit un exploit compliqué et qui le mit à l'épreuve - il ne rigola pas. "Pourquoi, oui, petit... peu importe ce que tu sois. Je le suis."
“Êtes vous un Toa alors?"
“Rien d'autre,” dit Vezon, donnant son meilleur sourire "noble et héroïque".
“Venez par ici, alors," dit le villageois, en partant comme une flèche. "Vous êtes en retard."
Intrigué, Vezon le suivit en restant derrière. Cet endroit avait un Mata Nui et des Toa, donc cela devait être quelque chose comme la maison. Mais quels étaient ces autres petits avortons? Et où était il au juste?
“Um, excuse moi, villageois,” commença Vezon.
“Tarduk!” lui cria le villageois en retour. Vezon esquiva, comme on lui avait dit, mais ne vit aucune trace de tar volant dans le ciel. Cela lui prit un moment avant de comprendre qu'il ne venait pas d'entendre "Tar,duck!". (note: Il s'agit ici d'un jeux de mot en anglais sur le nom de Tarduk. Vezon comprend "Tar-duck", duck voulant dire "éviter ou esquiver" en français, d'où son déplacement.)
“D'accord. Peu importe. Où est ce que je suis?” dit Vezon.
Tarduk s'arrêta et regarda par dessus son épaule. "Oh, vous devez venir du Nord. C'est Tesara ici. Maintenant, dépêchez vous, s'il vous plaît - Gresh et Toa Kongu ont besoin de plus d'aide."
Gresh? Se dit Vezon à lui même. Qu'est ce qu'un Gresh? Mais Kongu... lui, je le connaît.
Ils continuèrent leur chemin a travers quelques broussailles, et Vezon s'arrêta net. Il y avait des Toa - beaucoup de Toa - et d'autres guerriers qu'il ne reconnaissait pas. Ils étaient en train de réparer un énorme abri métallique. Jaller utilisait son pouvoir de feu pour souder un joint, pendant qu'une femelle dans une armure bleu le pressait de finir rapidement. Elle n'était pas une Toa de l'Eau, au du moins c'est ce que pensais Vezon - les Toa de l'Eau n'était habituellement pas aussi arrivistes.
Vezon savait qu'il ne devait pas aller chercher à se réhabiliter - après tout, il n'était pas extrêmement populaire auprès des Toa. Mais après tout, si ils le voyait et l'attaquait, cela pourrait se révéler intéressant. Cela faisait deux jours que personne n'avait essayé de le tuer et il commençait à être nerveux.
Tête haute, il marcha vers l'endroit où les Toa travaillaient. Quelque uns le saluèrent en le regardant. Un sourit. Un toa de la Pierre lui fit même un signe de la main! Vezon décida qu'il détestait vraiment cet endroit.
“Donc qui êtes vous exactement ?” demanda Tarduk.
“Mon nom est... ah... Toa Vezon,” dit il, assez fort pour que tout les Toa puissent l'entendre. “Je suis le Toa de... de... l'Anarchie.”
Tarduk fronça les sourcils. “Okay. Je vois. Nous espérions vraiment de Glace... on a très chaud à force de faire ce travail."
Vezon regarda autour. Personne n'avait réagit à son nom... même pas Jaller. Est ce que cela était possible ? Non, rien que d'y penser était trop horrible. Une telle tragédie, une telle perte, était au delà de la compréhension. Mais il devait faire face aux faits:
Cet univers n'avait pas de Vezon. Il n'en avait jamais eu. Si cela avait été le contraire, quelqu'un lui aurait sûrement déjà tiré dessus.
“Nous n'avons pas beaucoup de, hum, nouvelles dans le nord," dit il à Tarduk. "Qu'est ce qu'il se passe exactement ici ?"
“Vous ne savez pas?” demanda Tarduk. “Et bien, je suppose que je devrais vous envoyer voir Takua, mais je pense qu'il est monté à Roxtus aujourd'hui. En fait c'est assez simple - les Grand Êtres, au travers de Mata Nui,mettaient les choses en ordre dans les alentours. Puis Mata Nui parti vers le nord, et quelques mois après, les Toa, Matoran et tout le reste arrivèrent.
"Et qu'est il arrivé à Mata Nui?”
Tarduk haussa les épaules. “Tahu Nuva a dit quelque chose à propos de la Vallée du Labyrinthe et de pouvoirs retournant là d'où ils venaient. Je n'ai pas retenu grand chose de ce qu'il a dit. Je n'ai jamais été vraiment fait pour l'histoire, vous savez ?"
Vezon se tourna en entendant des bruits de pas. Une grande silhouette, un makuta indéniablement, dirigeait une colonne de guerriers en armure noire en formation.
“Ils sont en avance,” dit Tarduk. “Depuis que Tuma fut destitué et que les makuta ont repris le contrôle des Skralls, ils ont été plus qu'éfficaces. Je suis heureux qu'ils soient de notre côté!"
Quelques questions permirent à Vezon de comprendre la situation, ou du moins une bonne partie. Dans cet univers, les Makuta ne s'étaient jamais rebellés contre Mata Nui. Le Grand Esprit avait donc été autorisé à poursuivre sa mission - qu'importe ce que c'était - sans incident. Après qu'il ait fini, il laissa quelques Toa et Matoran pour qu'ils vivent avec les natifs. Ce qui incluait les Makuta qui avaient écrasé les ambitions de quelques seigneurs de guerre tout en gardant main mise sur leur armée.
Vezon se demandait pourquoi ils avaient besoin d'une telle armée dans un tel endroit si joyeux, paisible, idyllique et abrutissement ennuyeux quand sa question trouva réponse de façon très dramatique. Au loin, par delà les dunes, approchait une armée, avançant tout droit vers Tesara. Il reconnaissait certains d'eux - d'autres Skakdi, comme les Piraka, Roodaka, et ses Vortixx, et Makuta Miserix sous la forme d'un dragon. Des guerriers à l'armure noire montant des reptiles bipèdes étaient étrangers pour Vezon, mais il doutait qu'ils soient venu apportés des paniers de fruits.
“C'est une attaque!” hurla Tarduk. “Vite, Toa Vezon – allez aider les Makuta. Utilisez vos pouvoirs. Je vais aller chercher les autres.”
Utiliser mes pouvoirs. D'accord, pensa Vezon. Mon pouvoir est de filer d'ici au plus vite. je dois juste comprendre comment le faire marcher.
Les envahisseurs dévastèrent et passèrent au travers des rangs de Skrall puis foncèrent vers le village. Le Skakdi qui était en tête lança avec violence des flambeaux, mettant la jungle en feu.
Maintenant serait le moment idéal pour ouvrir une porte dimensionnelle vers... n'importe où! Se dit Vezon à lui même. Allez. Allez! Je ne veux pas mourir dans un univers où je n'ai jamais existé... qui se souviendra de moi sinon?
Mais le pouvoir du Olmak était étrangement absent. Et tout ce que pouvais faire Vezon était de rester là et regarder une horde en plein assaut se ruer vers lui...
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Sujet: chapitre 5 
Jeu 28 Mai - 3:58
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