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L'énigme des grands etres


Chapitre 1 :

Tarduk nettoya la sueur de ses yeux. A de tels moments, il espérait qu’il n’avait pas besoin de travailler avec son heaume et on armure. Mais même ici, si près de la cité libre d’Atero, c’était un peu trop dangereux de rester dehors dans le désert soi-même et sans protection.

Sa tâche ici était sa routine : avec d’autres Agori de multiples villages, Kyry, Crotesius, Scodonius et Kirbold, il était à Atero pour aider à préparer l’arène pour le prochain tournoi. Même avec le soin de l’année passée, il y avait toujours des réparations mineures avant que des Glatorian de tous les villages ne descendent jusqu’ici.

Bien sûr, Tarduk n’était pas resté sur ce travail pour très longtemps, surtout quand il y avait des ruines non loin d’ici qu’il pouvait explorer. En faisant une excuse pour reprendre quelques provisions dans son wagon, il s’était éclipsé de la cité et avait trouvé un coin potable pour creuser.

C’était un travail dur, et un travail chaud. Il aurait pu demander de l’aide, mais ce n’était pas faisable. Kyry était bien trop dédié à son travail à Atero, Kirbold voulait juste finir et retourner à Iconox, Scodonius avait l’air angoissé, et il ne savait pas pour Crotesius.

Non, décida-t-il, Celui qui creuse seul creuse le mieux. Son outil toucha quelque chose, enterré à environ un mètre du sol. En le retirant, il découvrit qu’il s’agissait d’un carré de métal, d’environ deux fois la taille de sa main et qui faisait probablement partie de quelque chose de plus grand. On pouvait voir inscrit dessus un cercle avec un cercle bien plus petit dedans et au fond.

Tarduk se renfrogna. Il avait déjà vu de telles choses auparavant, avec des symboles similaires. Il n’avait aucune idée de ce qu’ils signifiaient, comme tous ceux qu’ils connaissaient, pour l’instant. Si c’était un langage – quel langage, et qui le parlait ? C’était frustrant, car il n’avait même pas trouvé assez de fragments pour commencer même à essayer de déchiffrer les symboles.

Il retourna la pièce de métal, en espérant qu’il y ait un autre symbole au dos. Au lieu de cela, il trouva quelque chose d’assez différent. Une carte avait été gravée dans le métal. Il reconnaissait certains endroits dessus, et d’autres non. Le bas de la carte était une chaîne de montagnes qui ressemblait beaucoup aux Montagnes de l’Epine Noire au nord.

Les traits dessinés juste en-dessous des montagnes semblaient laisser penser qu’il s’agissait de la même chaîne. Tout ce qu’il savait vraiment dessus était que les Skrall venaient apparemment d’ici. En haut de la carte, il y avait deux autres symboles, mais un peu différents de ceux qu’il avait trouvé avant. L’un d’entre eux était juste une maille de lignes reliées entre elles ressemblant presque à une toile ou un filet. L’autre était une étoile. Ce qui la rendait intéressante était le fait que c’était le seul symbole de couleur sur la carte. L’étoile était rouge.

Une étoile rouge, pensa Tarduk, Qui a déjà entendu parler d’une telle chose ? C’était certainement intéressant mais impossible à investiguer, du moins pour lui. En voyageant au nord-ouest, il pouvait passer les épines noires et atteindre la région de nord, mais la carte indiquait des rivières dangereuses et d’autres risques naturels. S’y aventurer sans aide serait plus que dangereux, et aucun Glatorian n’accepterait le travail à si peu de temps du tournoi d’Atero.

« Hey ! »

Tarduk se retourna. Crotesius marchait derrière, l’air un peu ennuyé.

« Viens-tu nous aider, ou vas-tu continuer à jouer dans le sable ? Qu’as-tu donc ? »

Tarduk montra ce qu’il avait trouvé à l’Agori de Vulcanus. Crotesius ne se gêna pas à la prendre – il regarda simplement des deux côtés puis haussa les épaules.

« Et donc ? C’est un morceau de déchet. Peut-être que tu pourrais l’utiliser pour rapiécer ta caravane, mais à part ça… »

Quel Vorox… se murmura Tarduk. Puis il dit, « tu as probablement raison. Cette étoile rouge – qu’est-ce donc que cela ? Après tout, tout le monde sait qu’il n’y a rien de valeur dans le nord. Ni trésor caché, ni cité cachée, ni Pierres d’Eau, rien. »

C’était, bien sûr, un grand mensonge, et Tarduk savait que Crotesius ne le croirait jamais. En fait, il comptait là-dessus. Des rumeurs couraient plus vite que le sable dans un vent du désert sur ce qui pouvait bien se trouver au nord. A Iconox, on disait que les montagnes étaient couvertes d’Exsidian de valeur. A Vulcanus, ils disaient qu’il y avait des vallées entières de Pierres d’Eau, ces pierres de valeurs qui pouvaient être découpées pour révéler de l’eau pure à l’intérieur. Quant à Tajun, et bien, ils étaient particulièrement imaginatifs là-dessus, et les Agori de Tesara ne voulaient simplement pas en parler.

Crotesius saisit alors la pièce de métal et la regarda de plus près. « Tu sais, si tu veux, je pourrais prendre ce… hum… cette ordure de métal de tes mains, peut-être voudrais-tu commercer ? »

A ce moment, Tarduk serait incapable d’expliquer pourquoi il avait dit ce qu’il avait dit. Peut-être qu’après des années de creusage dans le sable et de découvertes de fragments de mystères, mais pas moyen de les résoudre, il en avait juste eu assez. S’il ne prenait pas cette chance, il ne trouverait jamais de réponses. « Bien sûr, je te la vendrai, » dit-il. « Tu peux prendre le morceau de métal… A condition de m’accompagner pour trouver cette étoile rouge, quelle qu’elle soit. »

« Aller là-bas ? Tu es fou ? » Dit Crotesius.

« C’est l’offre, » dit Tarduk fermement. « Nous avons assez de temps avant le début du tournoi pour y aller et revenir. » Il n’était pas sûr que ce fût vrai, mais il n’allait pas le dire à Crotesius. « Penses-y, » continua-t-il. « Et s’il y avait vraiment quelque chose de valeur là-bas, quelque chose qui changerait la vie de chacun sur Bara Magna ? Enfin, je veux dire, tu serais un héros. »

Crotesius sourit. En tant que pilote de véhicule dans l’arène, il n’était qu’un combattant Agori de plus dans un monde dominé par les Glatorian. Mais s’il faisait quelque chose de vraiment héroïque, et bien, vu que Raanu ne vivrait pas pour toujours, peut-être qu’il dirigerait Vulcanus un jour.

« D’accord, Tarduk, » dit Crotesius. « Je suppose que tu peux rejoindre mon expédition, mais nous allons avoir besoin d’aide. Vas voir si tu peux recruter quelques autres Agori, sans leur parler de l’étoile. Et nous partons dès l’aube. »

Tarduk s’éloigna, un sourire s’écarquillant sur son visage. Bien sûr, il n’avait pas été complètement honnête, mais parfois il faut prendre quelques raccourcis à la poursuite du savoir, n’est-ce pas ? Tarduk ne savait pas vraiment que ce raccourci allait le mener jusque dans un cauchemar.

Chapitre 2 :

Au final, seul Kirbold fut d’accord d’accompagner Crotesius et Tarduk à la recherche de l’Etoile Rouge. Scodonius disait qu’il fallait être fou pour partir chevaucher un Etalon de Pierre si près de la date du tournoi. Et Kyry était pressé de retourner à Vulcanus.

Crotesius suggéra de prendre des véhicules au nord, mais Tarduk rejeta sa suggestion.

« Les Véhicules ne peuvent pas aller là où nous allons, même les traceurs, » dit Tarduk, « de plus, ils font du bruit, et le bruit attire les Chasseurs d’os. Non, nous utiliseront des Rôdeurs des Sables. »

Cela prit un certain temps de trajet et de marchandage pour louer trois des bêtes à un commerçant d’Iconox, surtout comme Tarduk ne disait pas où ils allaient avec. Mais pendant cette courte durée, les trois Agori étaient montés et prêts à commencer leur expédition.

La plus courte route serait d’aller à l’est des Chutes Sombres, puis au nord vers la région volcanique au-dessus des Montagnes de l’Epine Noire. Mais la présence des Skrall, des Vorox et des Chasseurs d’os sur le chemin le rendait aussi le plus dangereux. Donc Tarduk dirigea le petit groupe au Nord-ouest, au-delà du village de Tesara et du pic du Coude et vers les Montagnes de Quartz Blanc. Kirbold, en tant que natif d’Iconox, connaissait assez bien la région. Il y avait des sentiers que prenaient les marchands à travers les pics à la recherche de toute chose de valeur qu’ils pourraient vendre.

Il y faisait froid, encore pire que le désert la nuit. Plus d’une fois, les Rôdeurs des Sables perdirent presque l’équilibre sur la surface lisse du cristal et de la roche. Même si cela rendait les trois Agori nerveux, ils devaient voyager le jour : il serait trop facile de s’écarter du sentier dans l’ombre et peut-être de tomber d’une colline.

Après deux jours, ils s’étaient déplacés assez loin au nord pour être dans un territoire complètement étranger. N’importe quelle créature qui vivait dans cette région ne se serait jamais aventurée dans le désert au sud, puisqu’ils résidaient dans le froid. Crotesius était en alerte constante. Ce fut pourquoi il fut le premier à remarquer qu’ils étaient suivis.

« Devrions-nous nous arrêter ? » demanda Tarduk.

« Non, » répliqua Crotesius, « C’est la pire chose que nous pourrions faire. Nous devons aller plus vite. Peut-être que nous pouvons les perdre. »

Tarduk en douta. Il avait remarqué un de leurs poursuivants. Il ressemblait un peu à un de ces loups des dunes qui vivaient dans le désert. Leurs pattes avait évolué au point d’être capable de traverser les sables les contrées les plus perdues et ils étaient des chasseurs particulièrement doués. Mais, Tarduk se rappela, même s’il y ressemblait, leur traqueur n’était pas une de ces créatures. Pour une première raison, la bête était à moitié composée de métal. Tarduk n’avait jamais rien vu de tel.

« Combien ? » demanda Kirbold.

« Plus d’un, » répondit Crotesius. « Six ou huit, peut-être. Ils sont durs à remarquer. »

Tarduk n’était pas sûr qu’une chose soit capable de se déplacer dans les Montagnes de Quartz Blanc aussi furtivement. Lorsque le jour se leva, cela devint la moindre de leurs inquiétudes. Peu importe à quelle vitesse le groupe se déplaçait, les loups restaient sur leur trace. Peu importe quel tour ils essayaient pour leur échapper – envoyer un Rôdeur des Sables dans un autre direction, les doubler sur leur propre chemin, ou même laisser un partie du précieux ravitaillement de nourriture sur le chemin pour distraire la meute – les loups continuer d’avancer. « Que sont ces choses ? » demanda Tarduk une troisième fois.

Désormais, ils devaient avancer la nuit, qu’ils le veuillent ou non. Kirbold monta sur la monture de Tarduk et Crotesius dirigea le groupe. Même si cela ne poserait probablement pas de problèmes, Crotesius refusa d’allumer une torche, en pensant que les loups verraient la lumière. Tarduk rétorqua qu’ils étaient probablement suivis par l’odeur, mais il ne l’écouta pas.

Ils arrivèrent dans un chemin étroit et sinueux. La face de la montagne était sur le côté droit. Sur la gauche, une falaise tombait dans les ténèbres. La bonne nouvelle était qu’il n’y avait pas de place pour les loups pour se cacher ici. Ils devraient suivre le chemin également ou abandonner, il semblait. La mauvaise nouvelle était que même les Rôdeurs des Sables avaient du mal à garder l’équilibre. Un dérapage, et une personne ne reviendrait pas de ce voyage.

En se déplaçant aussi vite qu’ils osèrent, les trois Agori descendirent sur le chemin. Ensuite, la monture qui portait Kirbold et Tarduk tomba et un ensemble d’outils tomba dans les abysses. Le son de sa chute jusqu’au fond n’arriva jamais.

Kirbold regarda en arrière. Dans la lumière vive des lunes, il ne pouvait pas voir la moindre trace de leurs poursuivants. « Je pense qu’on les a perdus. Pensez-vous qu’on les a perdus ? »

Tarduk regarda au-dessus de son épaule. Il ne vit rien non plus, mais il dit, « Non, je ne pense pas que nous les avons perdu. »

« Moi non plus, » approuva Crotesius.

Le chemin commença à s’élargir, s’approchant de l’aspect d’un plateau. Le soleil se levait, les premiers rayons de soleil se reflétant aux pics de quartz. Crotesius signala à son Rôdeur des Sables de s’arrêter, et Tarduk en fit de même. Ils regardèrent en arrière. Il n’y avait pas un signe de la demi-douzaine de loups couverts de fourrure et de métal qui les suivaient.

« Peut-être qu’ils n’ont pas pu passer le chemin, » dit Crotesius, « ou peut-être ont-ils trouvé une cible plus facile. Dans chacun des cas, je suis content de savoir qu’ils sont partis. »

« Hum, il y a une autre possibilité, » suggéra Tarduk. « Ils ont arrêté de nous suivre parce qu’ils n’avaient plus à le faire.

Crotesius se retourna au son d’un faible aboiement, un son creux, métallique, qui résonnait à travers les montagnes. Alignés sur l’arête devant eux ne se trouvaient pas six des loups, mais soixante. Ils avaient échappé à une meute de chasse seulement pour atterrir droit dans la tanière.

Chapitre 3 :

Les trois Agori étaient assis sur leurs montures, frissonnant de peur. Devant eux se tenaient des douzaines de loups, leurs corps étant un étrange mélange de muscle, de fourrure et de métal solide. Leurs yeux luisaient comme des points de lumière sauvage dans les ténèbres. Tarduk pouvait sentir leur odeur répugnante, mêlée avec l’odeur du fer froid.

« Regardez-les » soupira Crotesius. « Ils vont essayer de tourner autour de nous pour que nous soyons entourés. Puis ils vont attaquer »

« Merci pour la leçon sur nature, » répondit Kirbold. « Comment sortirons-nous de là ? »

« Chevaucher entre eux ? » suggéra Tarduk. « Peut-être que nous pouvons, je ne sais pas, les semer ».

Crotesius fit une petite tape sur la tête de son animal. « Je ne pense pas que ces animaux feront un pas en avant près de ces choses s’ils le peuvent. »

Tarduk espérait qu’il aurait une autre idée. Partir en avant serait impossible. Retourner en arrière voudrait dire essayer de courir sur un chemin étroit avec une meute de loups à leurs trousses. S’ils ne tombaient pas dans des abysses sans fond, ils auraient le plaisir de se faire manger. Il ne pouvait s’imaginer que leur voyage se finirait si tôt, et d’une manière si horrible.

Crotesius fut le premier à remarquer un nouvel arrivant. Quelque chose, non, quelqu’un montait derrière la meute de loups. La figure était trapue et bossue et marchait maladroitement. Il portait un bâton avec sa main gauche et semblait tenir debout uniquement grâce à cela. Même au clair de lune, il était impossible de voir l’être cuirassé clairement. Mais il parla ensuite.

« Assis ».

C’était un mot simple, mais délivré dans une voix qui semblait pour Tarduk être comme les branches des arbres morts s’écorchant contre un abri. A la surprise des trois Agori, les loups s’accroupirent contre le sol gelé. La figure commença à s’avancer, en bougeant sans crainte entre les loups. Tout ce que dont pouvait penser Tarduk était Malum, qui, d’après la rumeur, vivait désormais parmi les Vorox sauvages. Mais ce n’était pas Malum qui s’avançait vers eux. Tarduk entendit Kirbold suffoquer en le reconnaissant. L’Agori du Village de Glace d’Iconox dit, « Surel ? Mais tu es… »

« Mort, » dit le guerrier bossu. « J’en suis proche, peut-être, mais toujours parmi les vivants. J’étais perdu dans le chaos de la guerre, et laissé derrière, trapu et brisé, quand le combat s’est terminé. Et je suis resté là pendant tout ce temps. »

C’en était trop pour Crotesius pour comprendre. « Vous avez vécu dans ces montagnes avec ces… ces… choses ? »

Tu appartiens au peuple du Feu, » répondit Surel, comme s’il voyait l’armure rouge de l’Agori pour la première fois. « Tu ne dois donc pas connaître les Loups de Fer, une des créations les plus… efficaces des Grands Êtres. J’ai entraîné cette meute, je les ai menés à la bataille, et quand le monde s’est brisé, ils sont restés à mes côtés. C’étaient les loups qui m’apportaient de la nourriture et me protégeaient des blessures. Et il y en avait plusieurs dans ces montagnes qui m’auraient fait du mal. »

Surel se baissa et caressa l’un des loups, en mettant sa main entre la fourrure et le métal.

« Peut-être avez-vous oublié, ou n’avez-vous jamais su comment les choses étaient auparavant. Des armées qui traversaient les déserts, les jungles, les montagnes, en combattant pour posséder l’énergie du Cœur du monde. Les Seigneurs des Eléments nous ont menés à la guerre, et quand leurs actions ont détruit la planète, il furent piégés. Oui, ils furent piégés. »

Tarduk frissonna. Est-ce que la température baissait ou était-ce la peur qui le faisait trembler ? Ca aurait été facile de blâmer la présence de Surel et de ses animaux, mais non, la température baissait. Le vent soufflait et la neige avait commencé à tomber, légèrement d’abord, puis plus lourdement. Peu après, il pouvait à peine distinguer le guerrier ancestral et ses loups à travers la neige.

« Attendez une minute, » dit Kirbold. « Je me souviens de la guerre. Je me rappelle comment elle avait terminé et je me souviens des Seigneurs des Eléments. Mais vous avez dit, ‘furent piégés’ ? »

Surel acquiesça avec la tête, un exercice pénible à cause de ses blessures. « Je ne sais pas pourquoi tu es venu ici, mais je vous demanderai de vous retourner. Les Seigneurs des Eléments marchent à nouveau sur cette planète, et les fortunés parmi vous mourront en premiers. »

Un rugissement traversa les oreilles de Tarduk. Il regard avers la source du son. Un énorme mur de blanc s’effondrait de la montagne, une avalanche de neige dont il n’y avait aucun espoir de s’échapper, et au sommet de la montagne, en train de regarder le sort qui s’effondrait sur les Agori, se tenait un guerrier fait de glace.

Chapitre 4 :

Tarduk ferma ses yeux fortement. Une immense avalanche de glace et de neige s'effondrait en bas de la montagne vers lui et ses compagnons. Il n'y avait aucun moyen de la devancer ou de l'éviter. Lui et ses camarades Agori, Surel et ses loups de fer, étaient tous condamnés.

Dans ce qu'il était sûr d'être les derniers moments de sa vie, il pensa à tous les objets façonnés qu'il ne découvrirait jamais, tous les mystères qu'il ne résoudrait jamais. Surtout, il songea à la carte qui l'avait mené au nord dans les montagnes, celle avec la gravure d'une étoile rouge dessus. Il lui serait plus facile de mourir s'il pouvait au moins connaître la signification de ce symbole.

Il y eut un éclair de lumière si intense qu'il pouvait la voir à travers ses paupières, et une vague de chaleur presque insupportable. Tarduk ouvrit les yeux pour voir la montagne en feu, les flammes étaient si intenses qu'elles firent fondre la neige en eau et transformèrent l'eau en vapeur en un instant. Les loups de fer grognèrent et partirent loin, Surel partant avec eux. Les deux rôdeurs des sables des Agori montèrent vite en panique et il fallut la toute la compétence des cavaliers pour les empêcher de décamper.

Tarduk scruta à travers les flammes pour tenter d'apercevoir le guerrier de glace qu'il avait repéré auparavant au sommet de la crête. Oui, la figure cristalline était toujours là, son langage corporel témoignant d'une fureur déchainée. « Nous devons sortir d'ici, maintenant » dit Tarduk.

« Qu'est-ce qui t'a convaincu, » demanda Kirbold, « l'avalanche ou la tempête de feu ? ».

« La possibilité de rencontrer la cause de n'importe laquelle d'entre elles » rétorqua Tarduk.

Cette fois, il n'y avait aucun besoin de s'inquiéter de pénétrer dans le domaine des loups de fer ; le feu les avait conduits tous loin. Surel, cependant, s'était attardé dans le secteur. Alors qu'ils avançaient dans un passage, il émergea de derrière un rocher et les aborda.

« Repartez » implora Surel. « Il n'y a rien pour vous au delà de ces lieux. Retournez en sécurité chez vous »

Crotesius rit amèrement. « De toute évidence vous n'êtes pas allez chez nous dernièremen.t »

« Ce jet de flammes, » indiqua Tarduk. « Il n'était pas naturel, n'est-ce pas ? C'était le seigneur de l'élément du feu qui nous a sauvé. »

Ce fut maintenant au tour de Surel de rire. « Vous a sauvés ? Vous êtes de la poussière pour lui, même pas de la poussière. C'était une attaque sur son ennemi gelé. Vous vous êtes simplement retrouvés entre eux ».

« Attendez une minute » s'interrompit Crotesius. « Je me rappelle des Seigneurs des Éléments, et des armées, et de la guerre, mais la guerre s'est terminé il y a plus de cent mille ans ».

Surel secoua la tête. « Pour vous, elle a fini, pour leurs soldats, et elle a fini pour Spherus Magna, comme toutes les choses faites à cet horrible moment. Mais pour les Seigneurs des éléments, la lutte continue ».

Tarduk jeta un coup d'œil derrière. Il ne vit aucun signe de quelqu'un les suivant, et pensa ainsi qu'il était sécurisé de continuer. « Une lutte pour quoi ? » demanda-t-il. « La guerre initiale fut disputé epour des énergies du cœur de la planète, mais la planète n'existe plus. Que reste-il à se disputer ?»

Surel ne dit rien, souleva simplement un bras atrophié et indiqua en direction du nord. Tarduk sentit un frisson courir le long de sa colonne dorsale. Il ne prit même pas la peine d'essayer de se convaincre qu'il s'agissait juste du froid. Il fouilla dans son paquetage et en ressortit le fragment de la carte. Surel y jetta un coup d'œil ; Tarduk entendit de lui un fort soupire.

« L'Etoile Rouge, » murmura-t-il. « La vallée du labyrinthe ». Il regarda chaque Agori et se retourna. « Vous courrez après les mêmes secrets que les Seigneurs des Eléments, et vous risquez le même destin. Le cœur du labyrinthe renferme la dernière énigme des Grands Êtres. Beaucoup ont pénétré dans la vallée dans l'espoir de résoudre le mystère. Aucun n'en est encore jamais ressorti. »

« Laissez-moi deviner, » dit Crotesius. « Vous pensez que nous devrions faire demi-tour ».

Surel haussa les épaules, pas facile à faire avec un corps tellement mal en point. « Je pense que l'Étoile Rouge brûle dans vos yeux et votre cœur comme pour tant d'autre avant vous. Je pense que vous continuerez, peu importe les avertissements que je vous donnent. Et je sais, je sais que vous mourrez ».

Tarduk jeta un coup d'œil à Crotesius et Kirbold. Aucun ne semblait effrayé, ou peut-être juste le cachaient-ils bien. Et il savait que Surel avait raison. Il devait découvrir les secrets que laisse entendre cette carte, même si cela signifiait aller vers le danger.

« Vous avez raison » dit Tarduk, « nous allons continuer. Pouvez vous nous aider, nous dire quelque chose au sujet de ce qui est à venir ? »

Surel était silencieux un long moment, puis secoua la tête, et dit, « Nous vivons dans un monde brisé, Agori, et dans un tel endroit, rien ne reste sain et sauf, et intact. Le courant de la vie est détourné, endigué, mal acheminé, et même, » dit-il, en jetant un coup d'œil à son propre corps en ruine, « déformé au delà de toute imagination. Ce qui vous attend au nord ? Un royaume de mensonge, un endroit où une beauté cache un cœur putréfié, où les arbres ne fournissent aucun abri, l'air, aucune brise fraiche, et où l'eau n'éteint pas votre soif. Et dès l'instant où vous croirez en ce que vous verrez ou entendrez, le toucherez ou le goûterez, il sera trop tard pour vous ».

« Cesse de parler avec des énigmes ! » coupa Crotesius. « Si tu n'as rien d'utile à dire, sort du travers de notre route ».

En un éclair, Surel sortit un poignard et le mit à la gorge de Crotesius. Tarduk ne put se rappeler avoir jamais vu même chez un excellent Glatorian, un mouvement si rapide.

« Je pourrais te tuer maintenant et t'épargner les horreurs à venir » dit Surel, les yeux flamboyant. « Mais tu ne mérites pas une telle pitié. Allez-y, Agori. Au delà de ce chemin se trouve la forêt des lames. Tous ceux qui l'ont traversé ne font aujourd'hui plus qu'un avec la nature. Et au delà de cela, les eaux, oh combien accueillantes, du fleuve Dormus. Et si vous survivez, le labyrinthe vous attend ».

Chapitre 5 :

Tarduk, Crotesius, et Kirbold avaient continué à chevaucher leur montures durant toute la journée. Ils avaient laissé Surel, ses Loups d'Acier, et ses sinistres avertissements derrière, mais aucun ne pouvait oublier ses dires. Kirbold avait été silencieux jusqu'alors, perdu dans ses pensées. Tarduk était plus attentif que jamais, espérant apercevoir la prochaine attaque avant qu'il ne soit trop tard. De son côté, Crotesius avait décidé que Surel était devenu fou après avoir passé autant d'années dans les montagnes, et que se préoccuper des divagations d'un homme fou ne servait à rien.

Tarduk s'arrêta pour jeter un coup d'œil au fragment en métal qu'il portait, avec l'étrange carte inscrite dessus. Oui, ils étaient presque assez loin dans le nord. Bientôt, il serait temps de tourner vers l'est, et d'avancer vers l'endroit où le symbole de l'étoile rouge était situé sur la carte rudimentaire. Soudainement, Kirbold ralentit le Rôdeur des Sables jusqu'à ce qu'il s'arrête.

« J'ai changé d'avis. Je veux revenir en arrière », dit il.

« Nous ne repartirons pas en arrière », répondit Crotesius sans se retourner.

« Je ne sais même pas ce que l'on fait ici," dit Kirbold d'un ton sec. "Qui s'intéresse à ce qu'il y a derrière les montagnes? Nous avons déjà nos problèmes chez nous ».

« Peut être que les deux sont liés », proposa Tarduk. « Peut être qu'il y a quelque chose ici qui peut nous aider contre les Chasseurs d'Os, les Vorox et les Skrall ».

« Nous sommes ici pour une arme ? » demanda Kirbold. « Si il y avait quelque chose d'aussi puissant dans le nord, les anciens auraient envoyé des Glatorian pour le récupérer ».

« Peut être qu'ils ne veulent pas que quelque chose comme cela atterrisse dans les mains de Strakk », marmonna Crotesius. « Ou Kiina, d'ailleurs».

« Tais toi ! » dit Tarduk.

« Hé, j'ai le droit de dire ce que je pense ! » répliqua Crotesius.

« Non, je veux dire tais toi, je pense que j'ai entendu quelque chose devant », dit Tarduk.

Tout les trois devinrent silencieux - maintenant ils pouvaient tous l'entendre. Un son austère, glacial tel la chanson chantée par un cœur de morts. Il semblait venir de la forêt un peu plus loin.

« C'est le vent », dit Crotesius. « Vous savez, une grosse bouffée d'air chaud, assez pour mettre à terre une personne. Un peu comme Scodonius après une victoire dans l'arène ».

« Je sais qu'il s'agit du vent », répondit Tarduk. « Je n'ai juste jamais entendu un tel vent auparavant ».

« La Forêt des Lames," dit Kirbold. "Droit devant. Peut être qu'il s'agit de l'endroit dont Surel nous parlait ».

« Je ne vois aucune lames," dit Crotesius. "Je vois des arbres. Ce qui veut dire que peut-être il y a des fruits ou quelque chose d'autre que nous pouvons manger. Je suis assez affamé pour manger un ragoût de Thornax en ce moment. Même un ragoût de Thornax froid ».

Tarduk commença à répondre, mais la pensée d'un ragoût de Thonax froid était si écœurante qu'il dû ravaler ses paroles si il ne voulait pas devenir malade. Crotesius éperonna son Rôdeur des Sables, et continua sa route en avant. Kirbold hésita pendant un long moment avant de le suivre. Assis sur l'animal derrière Kirbold, Tarduk décompressa. Il ne voulait pas perdre un membre de l'équipe, et il doutait que Kirbold puisse revenir seul à Iconox en toute sécurité. Ils devaient rester ensemble.

Alors que la petite troupe avançait en restant serrée, ils remarquèrent quelque chose d'étrange. Une faible éclaircie fit scintiller ce qui ressemblait à des épées sortant des arbres. Cela faisait comme si la forêt était armée, aussi étrange que cela puisse paraître.

« Cela doit être une espèce bizarre d'arbre pour que les branches poussent ce cette façon », dit Kirbold. « Je pense que nous savons pourquoi cet endroit porte ce nom ».

« Nous le savons ? » dit Tarduk. « Regarde de plus près ».

Kirbold regarda attentivement à travers la brume du matin. Ce qu'il pensait être une branche luisante était en fait une épée, et elle ne sortait pas du bois. Elle était tenue par la main d'un guerrier à moitié piégé dans le tronc de l'arbre. Kirbold eu le souffle coupé. Il réalisa soudainement qu'il y avait des vingtaines de guerriers ici, leur corps fusionné avec les arbres de la forêt, serrant fortement leur armes. C'était comme si les arbres s'étaient étendus puis les avaient attrapé et ne les avaient pas lâché. Il ne pouvait pas dire si les guerriers étaient toujours en vie ou pas.

« C'est... horrible », dit il.

« Qu'est ce que tu en penses ? » demanda Tarduk à Crotesius.

L'Agori du Feu regarda fixement l'effroyable forêt pendant un long moment. Puis il dit, "Aucune forêt naturelle n'agit de cette façon. Je déteste le dire, mais Surel avait raison. Les Seigneurs des Éléments étaient ici. Des pouvoirs sur la vie des plantes sont en action. Ces guerriers pourraient être ici depuis la Guerre, pour ce que nous savons."

« S'ils sont en vie, nous devons les sauver », dit Tarduk.

« Ce qui veut dire entrer là dedans », répliqua Crotesius.

Tarduk fit oui de la tête. Kirbold tira brusquement sur les rênes, faisant faire un demi-tour au Rôdeur des Sables.

« Tu peux partir d'ici maintenant, Tarduk », dit Kirbold. « Je retourne en arrière ».

Tarduk savait qu'il aurait dû argumenter avec lui, mais il n'arrivait pas à trouver un bon argument. La chose la plus saine était de revenir dans le désert et essayer d'oublier que ce terrible endroit existait. Mais quelque chose lui disait qu'il y avait plus que la découverte de nouvelles connaissances ou la résolution d'un puzzle en jeu. De plus en plus, il sentait comme si ils étaient en mission, et une mission vitale.

Sans un mot, Tarduk sauta du Rôdeur des Sables. Puis il grimpa sur la monture de Crotesius.

« Sois prudent, Kirbold. Le chemin du retour pourrait être plus dangereux que celui pour venir ici ».

Kirbold fit un signe de la tête en direction de la Forêt aux Lames. « Même chose pour toi, l'ami. Je pense que tu es fou d'y aller, mais... je ferais en sorte que tout le monde à la maison sache que vous essayiez d'aider les autres... et...»

Sa voix se brisa d'émotion et il arrêta de parler. Tarduk se pencha en avant et lui serra la main. Dans leur cœurs, ils pensaient qu'il ne se reverraient plus jamais.

Tarduk attendit que Kirbold soit assez loin sur sa route avant de demander à Crotesius de faire bouger les Rôdeurs des sables. Ensemble, ils avancèrent dans l'ombre fraîche et verte de la forêt. Ils étaient si près des guerriers que Tarduk aurait pu les atteindre et toucher leur armure, mais il ne le fit pas. Il faisait de son mieux pour être courageux, mais il savait que si l'un des guerriers piégés se mettait à bouger soudainement, il crierait.

Aucun d'eux ne le fit. Les deux Agori continuèrent d'avancer profondément dans la forêt. C'était silencieux. Pas de chants d'oiseaux, pas de rongeurs courants à travers les feuilles éparpillées à la recherche d'un repas. C'était comme une sorte de jardin, mais pas un endroit vivant. Du moins, c'est ce qu'il semblait être pour Tarduk et Crotesius, jusqu'au moment où le vent souffla de nouveau en bourrasques, le mugissement s'éleva, et toutes les branches autour d'eux s'étendirent alors pour les attraper tout les deux.

Chapitre 6 :

Avant qu'ils ne puissent réagir, on avait tiré d'un coup sec Crotesius et Tarduk de leur rôdeur de sable. La forêt autour d'eux avait pris vie, les branches sortant pour les saisir, et les vignes s'enroulant autour des deux Agori. En quelques instants, ils étaient pris par les arbres. En l'espace d'un moment, ils étaient attachés aux arbres. Crotesius regarda autour, d'innombrables guerriers dont les corps avaient fusionné avec le bois de la forêt, et se demanda si ce serait son destin, aussi.

« J'ai un petit couteau que j'utilise dans mon terrassement, » dit Tarduk. « Peut-être que je peux couper les vignes et me libérer. » Avec un petit effort, Tarduk avait ses mains sur la lame, et trancha en profondeur les vignes. La plante réagit immédiatement, enroulant une de ses vrilles autour de son cou et en le secouant jusqu'à ce qu'il soit sûr de la retirer. La pression ne baissa pas avant qu'il ne baisse sa lame. « J'ai l'impression qu'ils ne nous laisseront pas partir comme ça », dit-il.

Pas loin de là, un mini-cyclone balayait des feuilles dans l'air. De plus en plus la matière végétale se dessinait dans son sillage jusqu'à ce qu'un segment entier de la clairière ait été rempli de feuilles, vignes, et branches, tournant dans l'emprise d'une tornade furieuse. Un être émergea alors hors de la tempête elle-même.

Au premier regard, Tarduk pensa qu'il pouvait avoir été fait de plantes. Il était grand et vert, avec des épines saillantes sur ses bras et ses jambes et des racines entrelacées sillonnant sa poitrine. Ses yeux étaient comme une émeraude si sombre qu'ils étaient presque noirs. Ses bras étaient longs, avec des vignes épaisses enroulées autour d'eux, et encore plus d'épines formaient ses griffes. Même son épée ressemblait à une chose encore plus verte, bien que pointu et mortelle.

Ce fut seulement quand il jeta un œil plus attentif que Tarduk commença à avoir des doutes. Peut-être que cet être était une créature faite de plante vivante, ou peut-être était-ce simplement l'armure qui le faisait paraitre ainsi. Malgré tout, Tarduk n'avait pas de doute sur qui il était : le Seigneur d'Élément de la Jungle, Maître du Vert.

Le nouveau venu regarda Tarduk, puis vers Crotesius, puis il donna alors un léger haussement d'épaule, qui ressemblait au craquement de brindilles sous des pieds. « Vous ne connaissez pas le chemin », dit le Seigneur d'Élément. « Vous m'êtes inutiles ».

Tarduk allait demander de quoi parlait-il au juste, mais Crotesius parla d'abord. « Comment savez-vous que nous ne connaissons pas le chemin ? Pourquoi pensez-vous que nous sommes ici ? »

Que faites-vous ? demanda Tarduk.

Le Seigneur d'Élément marcha vers Crotesius et racla un ongle épineux du casque de l'Agori. « Vous êtes le Feu, » dit-il. « Le Feu sait seulement détruire. J'ai vu le Feu essayer de pénétrer le labyrinthe et échouer à maintes reprises ». Il se tourna vers Tarduk. « Vous êtes venus ici accidentellement, mais vous êtes vert, Agori, ainsi je vous laisserai partir. Votre compagnon doit rester, cependant, et rejoindre ma forêt de Bois ».

« Je me rappelle de vous », dit Tarduk. « Avant la guerre, vous avez mené les miens. Vous avez fait pousser des choses. Vous avez apporté la vie. Comment pouvez-vous juste tuer, comme si elle ne signifiait rien ? »

Les vignes relâchèrent soudainement Tarduk, et il tomba sur le sol de la forêt. Quand il leva les yeux, ceux du Seigneur d'Elément étaient en train de le fixer. « T'es-tu déjà aventuré en pleine forêt, Agori ? » demanda-t-il. « Ici, les créatures vivent dans l'ombre perpétuelle car la verdure des bois est trop épaisse pour laisser passer la lumière du soleil. Les vignes s'imprègnent des arbres, leur absorbant la vie afin de pouvoir prendre leur place et saisir le peu de lumière qu'elles peuvent trouver. Toute chose vivante profite de la mort d'une autre. »

Tarduk remarqua une faible lueur loin derrière le Seigneur d'Elément. Il ne savait pas de quoi il s'agissait, mais si cela pouvait les aider d'une certaine manière, il devait continuer de le faire parler. « Qu'êtes-vous pour pouvoir agir ainsi ? » demanda-t-il.

« Autrefois, j'étais un guerrier, comme ceux qui sont retenus ici, » répondit le Seigneur d'Elément. « Puis moi et cinq de mes frères furent choisis par les Grands Êtres pour avoir l'honneur de diriger les villages de Spherus Magna. Nous fûmes changés par nos pouvoirs, ne fîmes plus qu'un avec nos éléments, et reçûmes des armures et des armes pour défendre notre peuple. Nous n'étions alors plus des Agori ou autre chose de similaire. Nous devînmes la nature elle-même, aussi bénévoles, généreux, impitoyables et indifférents que cela puisse signifier. Nous... » les yeux du Seigneur d'Elément s'écarquillèrent soudainement.

Il lança un cri effiloché et courut tout autour de rage. Derrière lui, Kirbold était apparu, en train de porter une torche. Il avait enflammé les vignes qui retenaient Crotesius, et l'Agori était à nouveau libre. Mais le Seigneur d'Elément avait senti la douleur de ses créations, et Tarduk commença à douter que l'un des trois villageois puisse sortir d'ici vivant.

« La torche ! » cria Tarduk. « Lance la torche ! »

Kirbold lança le bâton enflammé. Il atterrit sur les pieds du Seigneur d'Elément, entre les feuilles. Du feu jaune-orange apparut, brûlant toute la verdure autour de lui. En quelque seconde, le Seigneur d'Elément fut entouré par un incendie qui était hors de contrôle.

« Courez ! » cria Crotesius.

Les trois Agori s'éclipsèrent aussi vite qu'ils le purent, en évitant les arbres et en sautant par-dessus les rochers. Seul Tarduk regarda en arrière. Le Seigneur d'Elément était parti. Pas mort, il en était sûr, mais seulement retourné dans la forêt. Il était peut-être blessé, mais il était sans doute en train d'invoquer son pouvoir pour arrêter le feu avant qu'il ne consume les bois.

Tarduk vit les arbres, les taillis et les vignes brûler, tout ceci seulement pour que ses deux amis puissent s'échapper, et il songea aux paroles du Seigneur d'Elément : le fait que tout chose vivante profite de la mort d'une autre.

Ces mots résonneraient désormais dans les pensées de Tarduk pendant très longtemps.

Chapitre 7 :

Tarduk, Crotesius, et Kirbold avaient laissé les bois loin derrière eux, sinon les souvenirs de ce qui s'y était produit. Ils avaient voyagé en silence pendant la majeure partie de la journée. Tarduk ne s'était même pas donner la peine de demander à Kirbold pourquoi il était revenu. Il était juste reconnaissant que l'Agori de Glace ait changé d'avis.

Durant les dernières heures qui s'étaient écoulées, le groupe avait continué d'avancer le long des bords d'une rivière. Tarduk était sûr qu'il s'agissait de la Rivière Dormus que Surel avait mentionné. Elle n'avait pas l'air dangereuse en surface. C'était un plan d'eau placide et calme sans même aucun rapides visibles. Rien que ce fait rendait Tarduk un peu nerveux. Son expérience sur Bara Magna lui avait montré que tout ce qui avait l'air sûr et accueillant ne l'était pas. D'un autre côté, ayant passé la majeure partie de sa vie dans le désert, la vue d'un courant d'eau était attractive.

Finalement ils atteignirent un point où la rivière devait être franchie pour pouvoir continuer à avancer vers le nord. Tarduk explora les lieux avant de trouver un endroit qui avait l'air assez peu profond.

« Nous traverserons ici, » dit il. « D'après la carte, nous ne sommes pas très loin de là où nous devons aller. »

« C'est une carte plutôt vieille, » dit Crotesius. « Comment savons nous au moins que cette 'Étoile Rouge' est encore là ? Ou quoi que ce soit ? Les Skrall ont probablement ravagé tout ce qui se trouvait dans cette zone avant de venir à Bara Magna. Je doute qu'ils aient laissé grand chose intact. »

« Tu ne veux juste pas traverser la rivière ! » blagua Kirbold. « Les types de Feu comme toi n'aiment pas trop se mouiller, vrai ? »

Crotesius se renfrogna. Il marcha tout droit en direction du bord de la rivière et se retourna pour faire face à ses deux compagnons.

« Bon, je suis sorti indemne des loups mécaniques et des arbres affamés et de toutes les autres choses durant ce voyage, et j'aurais peur d'un cours d'eau ? Je vais le franchir tout de suite, et puis... »

Il n'y eu pas le temps pour crier un avertissement. Derrière Crotesius, une main géante faite d'eau surgit de la rivière. En un clin d'œil elle s'était emparée de l'Agori du Feu et le tira sous la surface. Tarduk et Kirbold se précipitèrent vers l'endroit sans se soucier du danger qui pourrait leur arriver.

« Est ce que tu sais nager ? » demanda Tarduk.

« Je me débrouillerais, » dit Kirbold. « C'est quoi le plan ? »

« On va le chercher, » répondit Tarduk. « C'est parti ! »

Les deux Agori avaient fait trois pas dans l'eau quand la main apparue à nouveau. Cette fois-ci, elle les attrapa tout les deux. Le moment d'après il étaient tirés vers le fond de la rivière. A la plus grande surprise de Tarduk, il n'était pas en train de se noyer. De l'air avait été tiré vers le bas avec eux, et soudainement il eu un mauvais pressentiment en sachant pourquoi.

Le Seigneur d'Élément de la Jungle voulait nous soutirer des informations, se souvint-il. Si il s'agit de l'œuvre du Seigneur d'Élément de l'Eau, peut être qu'il veut la même chose, et nous ne pouvons rien lui dire si nous sommes morts. Mais que se passera t-il quand il découvrira que nous n'avons rien à dire ?

L'eau était sombre et froide. Tarduk se concentra sur un minuscule point lumineux là bas. Alors qu'ils se rapprochaient rapidement, il put distinguer Crotesius suspendu dans l'eau à l'intérieur d'une bulle d'air. Bientôt, lui et Kirbold étaient entrain de flotter à ses côtés.

Devant eux, le courant sous-marin commença à tourner et à se tordre. Les eaux se reformèrent par elles mêmes en un semblant de visage, facilement aussi grand qu'un des Agori. Sa voix caverneuse leur vint de tout les côtés.

« Connaissez vous le chemin ? » dit elle.

« Un de vos frères nous a déjà demandé, » dit Tarduk. « Vous êtes le Seigneur d'Élément de l'Eau, n'est ce pas ? »

« J'ai cet honneur, » répondit le Seigneur d'Élément. « Et qu'avez vous dit à mon frère ? »

Tarduk jeta un coup d'œil rapide à Crotesius. L'Agori de Feu fit un très léger signe de tête, signalant qu'il couvrirait n'importe quel stratagème émis par Tarduk. En fin de compte, Tarduk n'eut pas à décider quoi faire par la suite -- Kirbold parla le premier.

« La même chose que nous vous dirons, » dit l'Agori de Glace. « Bien sûr que nous connaissons le chemin. Serions nous arrivé si loin si nous ne le connaissions pas ? Mais pourquoi devrions nous vous le dire ? »

Le Seigneur d'Élément marqua une pause, comme si il était vraiment en train de réfléchir à sa réponse .

« L'instinct de conservation, » dit il, enfin.

Cette fois-ci, ce fut Crotesius qui répondit. « Extrêmement sur-estimé. Je dis toujours qu'il vaut mieux être un héros mort qu'un lâche vivant. »

Cela semblait mettre le Seigneur d'Élément en retrait. Lui et son espèce n'était pas habitués à l'impertinence. Autour des trois Agori, les eaux commencèrent à bouillir.

« Savez vous ce que cela fait de se noyer, villageois ? » demanda le Seigneur d'Élément. « De sentir vos poumons se remplir d'eau et votre vision s'assombrir jusqu'à en devenir noire ? Je pourrais vous faire ressentir cela un milliers de fois, et pire, sans jamais vous faire savoir quand vous seriez autorisés à finalement mourir. »

« Bien sûr vous pourriez, » dit Tarduk. « Mais si vous essayez, nous ferons en sorte que cela fasse le pas de trop. Morts, nous ne vous serons d'aucune utilité. Morts, nous ne vous disons rien, et vous ne saurez jamais le chemin. Mais peut être que si vous nous dîtes pourquoi vous êtes si désespéré pour ce renseignement, nous pourrions faire un marché. »

L'Agori de la Jungle n'arrivait pas vraiment à croire ce qu'il était en train de dire. Tout ce qu'avait à faire cet être était d'augmenter la pression de l'eau et il pourrait les broyer et ainsi les réduire en pâte, mais après un si long voyage et tellement de dangers, Tarduk en avait plus qu'assez des énigmes et menaces. Quel que que soit leur raisons, les Seigneurs d'Éléments étaient désespérés de savoir, et il était temps d'utiliser ça contre eux.

« Pourquoi ? » demanda le Seigneur d'Élément. « Car au bout du chemin, il y a le pouvoir à acquérir. Assez de puissance pour mettre fin à la guerre de la seule façon dont elle peut finir. Avec une victoire de l'un d'entre nous. »

Tarduk commença à mettre en évidence le fait que la Guerre du Cœur s'était achevée il y a un milliers d'années, mais alors il se souvint de quelque chose que Surel avait dit : comment la guerre s'était finie pour les Agori et les soldats, mais pas pour les Seigneurs d'Élément. Leur haine brûlait encore, même dans les profondeurs de l'eau.

« Nous ne pouvons pas vous le dire, » dit l'Agori de la Jungle. « C'est trop compliqué. Vous savez, si vous prenez un mauvais tournant, bien, c'en sera fini. Nous aurions à vous montrer la voie. » Tarduk retint son souffle. Le Seigneur d'Élément de la Jungle avait presque eu l'air capable de lire leur pensées - si celui-ci le pouvait aussi, ils seraient maudits.

Mais le Seigneur d'Élément de l'Eau n'attaqua pas, ou n'était pas furieux. Peut être que celui de Jungle avait juste assumé qu'aucun Agori ne possédait ce genre de connaissances.

« Très bien, » dit le Seigneur d'Élément de l'Eau. « Vous passerez devant, et les eaux vous suivront. Vous me montrerez le chemin et en échange... »

Les trois Agori ne purent jamais entendre ce que leur ravisseur était prêt à échanger. La température des eaux autour d'eux chuta soudainement. Crotesius regarda vers le bas de la rivière et ses yeux s'écarquillèrent. L'eau était en train de geler rapidement et cela fonçait droit vers eux.

Le Seigneur d'Élément de l'Eau laissa s'échapper un cri de rage et de frustration. Celui de la Glace l'avait encore trouvé. Maintenant son essence allait devoir fuir la rivière, ou risquer d'être gelée à mort. Devant les yeux des Agori, le visage dans l'eau se dissipa. Leur ravisseur avait disparu, les laissant derrière.

« Ça avance trop vite, » cria Kirbold. « Nous n'arriverons jamais à atteindre la surface à temps. »

« Je suis désolé, » dit Tarduk. « Je suis désolé. »

A quelques mètres de là, l'eau de la rivière se transforma en glace solide, de la surface jusqu'au sol. N'importe quel être vivant assez malchanceux pour se trouver dans l'eau était gelé instantanément. Et cela allait inclure trois Agori très courageux.

Chapitre 8 :

La première chose que Tarduk remarqua, c’était qu’il faisait chaud. Vraiment chaud. Cela n’avait pas de sens quand on pensait que la dernière chose dont il se souvenait était qu’il était sur le point d’être gelé sous la rivière de Dormus. La deuxième chose qu’il remarqua fût le fait qu’il avait la bouche pleine de sable. Il se demandait où il pouvait bien se trouver. Cela excluait les bords de la Dormus, étant donné que le sable y était parfaitement absent.

Avec un peu de réticence, il souleva sa tête. Il se trouvait dans le désert et était entouré de ruines. Apparemment, une immense bataille avait récemment eu lieu ici.

Tarduk se leva mais fût frappé d’une vague de vertige. Quand ses esprits lui revinrent, il regarda autours de lui. Immédiatement, il vît Crotesius et Kirbold. Tous deux étaient inconscients, mais vivant et apparemment indemnes. Kirbold était couché à coté d’un gros morceau de pierre à demi enfouis dans le sable. Il y avait des gravures sur ce caillou. Tarduk déblaya le sable et lu « Arène Atero ».

« Pardon ? » fût la première pensée de Tarduk. C’était impossible. Quand il était parti vers le nord, le tournoi était sur le point de commencer et l’arène était entière. Qu’est-ce qui aurait bien pu faire une telle chose ?

Tarduk fouilla frénétiquement le sol afin d’y extraire un indice. Il vit des armures et des armes de Glatorian éparpillés tout autour, des signes évidents de lutte. Il y avait également un bouclier Skrall planté dans le sol comme une bannière de victoire.

Les Skrall avaient donc attaqué et détruit Atero. Et maintenant ? Avaient-ils attaqués tous les villages, un par un ? Ou alors, ils étaient peut-être partis au nord pour trouver l’endroit même qu’ils recherchaient ?

Des mots résonnèrent dans sa tête. Qu’un, peu de temps auparavant, lui avait dit « La pierre est déjà inflexible. Donnez-lui le pouvoir des grands êtres, et le monde n’est plus en sécurité. ».

Il avait le vague souvenir d’une arche, d’une dalle de pierre et de quelqu’un qui lui parle. Et puis, il se concentra sur cette l’arche et, soudain, tout lui revînt ! Il avait été captif du Seigneur des Eléments de l’eau ! Puis la rivière avait commencé à geler. Le Seigneur de l’eau avait donc été contraint de fuir, et quelques instants plus tard, les bulles d’air qui avaient gardé les Agori vivants avaient disparu.

Désespérément, les trois Agori avaient commencés à nager vers la rive. Même en se donnant à fond pour s’échapper, ils avaient ressenti un trouble de l’eau venant du haut du courant. Tarduk s’était alors retourné et avait vu une forme noire énorme se ruer vers eux sous l’eau. Tandis que cette masse se rapprochait, il avait compris que c’était une dalle massive de roche. Il avait à peine eu le temps d’analyser la situation qu’il était tombé hors de l’eau. L’instant d’après, il y avait eu le bruit d’un grand impact et des fragments de glace s’étaient envolés par-dessus la rivière. L’énorme rocher avait brisé une vague venant en sens inverse en une multitude de fragments de glace.

Tarduk s’était levé. Au début, il avait cru s’être frappé la tête en atterrissant. Debout devant lui, une image miroir de lui-même était faite dans la roche. Mais quand ce double parlait, ce n’était pas sa voix, mais les tons d’un Skrall.

« Retournez d’où vous venez », avait dit le double de Tarduk. « Tu n’est pas d’ici. Le labyrinthe est ma conquête, pas la votre. ».

« Nous ne cherchons pas à faire n’importe quoi » a déclaré Tarduk. « Nous cherchons simplement des réponses. »

« Et certain d’entre nous ne sont même pas sûr que les questions aient lieu d’exister », avait trouvé nécessaire d’ajouter Crotesius.

Tarduk avait prévu une attaque de son double. Au lieu de cela, il avait dit « Vous avez rencontré beaucoup de dangers, n’est-ce pas ? Vos demeures doivent vous manquer. ».

Crotesius et Tarduk n’avaient rien dit. Kirbold avait juste hoché la tête.

« Alors je ne vais pas retarder votre voyage », avait dit celui qui était en réalité le Seigneur des Eléments de la Pierre. « Mais je vous préviens. La pierre est inflexible. Donnez-lui le pouvoir des grands êtres, et le monde n’est plus en sécurité. Cette puissance est à moi, et à personne d’autre. Voyagez sûrement et découvrez ce que vous devez découvrir. Ne prenez rien avec vous, et ne revenez jamais. » Avec cela, la statue de pierre s’émietta en poussière.

« Peut-être qu’il est temps de rentrer à la maison » avait déclaré Crotesius.

« Non, pas après ce que nous avons fait jusqu’ici » avait déclaré Tarduk. « Nous sommes proche de la fin, je le sais.

Les trois Agori avaient voyagé le long de la rivière, en gardant un œil vigilant sur l’attaque d’un autre Seigneur des éléments ; Quelques heures plus tars, ils avaient atteint la zone supérieur. Là, devant eux, une arche massive ornée de sculptures fleuris se dressait. Rédigé à travers le sommet de l’arche, des mots « Esprits à souhaits » étaient écrits en Agori.

Tarduk avait été stupéfait à cette vu. « Je pensais que c’était juste une légende. »

« Vous avez entendu parler de cela ? » avait demandé Crotesius.

« Selon l’histoire, celui qui passe par cette arche obtient le vœu le plus cher de leur esprit, ou quelque chose comme ça. Si cela fonctionne, nous pourrions peut-être aller là où nous voulons aller tout de suite, sans avoir à voyager à pied. Ca vaut la peine d’essayer. »

« Ne me regarde pas comme si nous avions d’autres choix, de toutes façons » déclara Kirbold. « Il n’y a aucune façons de contourner cette arche. «

Les trois Agori avaient donc pénétrés sous l’arche. Il y avait eu un éclair de lumière, puis l’obscurité totale et complète. Jusqu’au moment où Tarduk s’était réveillé dans le sable. En fait, l’arcade était un appareil de téléportation, exactement le genre e chose que les Grands Etres auraient pu construire. Il a été conçu pour analyser l’esprit de toute personne passant en dessous et pour l’envoyer là où il voulait aller. Où peut-être là ou les Grands Etres voulaient qu’ils ailent. Il n’y avait aucun moyen d’en être sûr.

« Mais pourquoi ai-je fini ici ? » se demanda Tarduk. « Je voulais aller au labyrinte. Je voulais des réponses. Avais-je simplement, au fond de moi, le désir de rentrer chez moi ? »

Croteius et Kirbold étaient sur pieds, maintenant, et regardaient les ruines d’Atero. Tarduk savaient qu’ils voudraient retourner à leur villages. Mais il savait que, lui, se dirigerait de nouveau vers le nord. Il le fallait. Cette fois, il y aurait sous l’arche ce qu’il cherchait. Il allait résoudre une énigme qu’un être très puissant cherchait également à résoudre. Il voulait trouver les réponses.

Tarduk s’était tourné vers le nord. Son destin se dressait devant lui, il le savait.


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